Ce roman m’attendait depuis un moment dans ma Pal. J’ai beaucoup aimé cet univers japonais que je connais très peu. L’autrice - Camille Monceaux - a réussi son challenge de m’embarquer dans cette aventure plutôt atypique.
Une enfance utopique
Nous suivons l’histoire d’Ichiro, un jeune garçon qui va grandir en totale autarcie auprès d’un maître samouraï et d’une servante. J’ai beaucoup aimé cette première partie très particulière avec un jeune héros finalement très isolé de la civilisation, qui va grandir en accumulant énormément de savoirs. Il a une figure de « super-héros » qui se construit loin des autres, entouré de la nature, dans un cadre très paisible mais aussi assez rude, à l’image des deux figures d’adultes qui l’entourent. L’autrice parvient à nous surprendre avec des actions qui blessent énormément ses personnages. On ne s’y attend pas du tout. Personne n’est épargné.
Une ode au théâtre
La deuxième partie du roman m’a beaucoup surprise car on s’éloigne finalement beaucoup de la première partie avec un héros qui doit en quelques sorte recommencer à zéro. Fini l’enseignement de samouraï et toute cette vie paisible, Ichiro va découvrir le monde urbain et tous ses dangers. J’ai beaucoup aimé ce regard très interne qui nous permet d’entrer vraiment dans l’histoire. Ichiro va découvrir la vie d’acteur, ce qui nous plonge au coeur de la société japonaise. Ça m’a beaucoup plus de voir la place des femmes dans le théâtre.
Un tome introducteur
Mais effectivement, il ne faut pas s’attendre à beaucoup d’actions. Ce premier tome est très introductif. Il nous permet de découvrir les lieux, les personnages et les relations qui se forment. J’ai été surprise des rebondissements à la fin du tome donc j’ai hâte de lire le tome suivant car il ne correspond pas du tout à l’idée que je me faisais de la suite. À ce niveau, l’autrice est très douée car elle parvient à s’éloigner de nos attendus sans nous décevoir.
Bref un premier tome très riche avec une plume agréable qui a su me convaincre. J’ai hâte de lire la suite.
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