Collection : La ronde des saisons, T4
Genre : Romance historique
Enfin le tome tant désiré, celui de Daisy Bowman (la sœur de Lilian). Première déception, aucune apparition de Cam Rohan, le gitan qui travaille pour Sebastian Saint Vincent. Au fur et à mesure des tomes, j’étais un peu plus conquise à chaque fois de l’écriture de Lisa Kleypas, de l’intrigue mise en place et du couple présenté. Alors imaginez mon attente pour ce quatrième tome! Mais finalement, la mayonnaise n’a pas vraiment pris pour ce tome même si je l’ai quand même beaucoup apprécié.
Pour moi, Daisy représentait la jeune fille passionnée et romantique, rêveuse dans l’âme et lectrice acharnée. Alors, je m’attendais à un tome plein d’intrigue et de romantisme. Pourtant, l’histoire est assez simple. Daisy est la dernière des Laissées-pour-Compte à être toujours célibataire. Excédé d’attendre, son père décide de la marier à son bras droit Matthew Swift, qui apparait être un homme froid, profiteur et calculateur. Peu gâté par la nature, il représente l’archétype de l’homme à épouser pour Daisy. Pourtant, invité à la campagne par le comte Marcus Westcliff, il se révèle être un homme différent, qui s’est transformé en quelqu’un de très séduisant. Daisy tombe alors très vite amoureuse… trop vite même je trouve. C’est sur ce point que j’ai été un peu déçue. Il n’y a pas vraiment de graduation dans leur relation. D’abord elle le déteste et soudain elle en est follement amoureuse.
L’intrigue suit le même principe. Pendant une grande partie du tome, nous ignorons tout du mystère qui entoure Matthew mais brusquement tout se dénoue d’un seul coup. Pourtant, il y a beaucoup de scènes très drôles entre le couple, notamment la partie de boules qui met clairement en évidence les sentiments de Daisy et Matthew.
Mes moments préférés ? Les scènes de tendresse entre Marcus et Lilian. Je les ai trouvés vraiment amoureux et tendres l’un envers l’autre.
Extraits à savourer :
Le regard de Westcliff était insondable. Il lui fit signe d'approcher et elle obéit. À son grand étonnement, il lui prit la main et la serra avec chaleur. Le comte, si réservé d'ordinaire, n'avait jamais agi ainsi auparavant.
— Daisy, murmura-t-il, la plupart des existences ne se distinguent pas par de hauts faits. Elles se mesurent à l'aune d'une multitude de petits gestes. Chaque fois que vous faites preuve de gentillesse envers quelqu'un ou que vous amenez un sourire sur un visage, cela donne un sens à votre vie. Ne doutez jamais de votre valeur, ma jeune amie. Le monde serait un endroit lugubre si Daisy Bowman n'existait pas.
Il glissa le bras autour de sa taille pour chuchoter d'un air de conspirateur :
— Où allez-vous ?
Evangeline réfléchit un instant.
— Quelque part où Daisy pourra se repoudrer le nez.
Le vicomte jeta un regard dubitatif en direction de la jeune mariée.
— Et vous avez besoin d'y aller à quatre ? C'est pourtant un tout petit nez.
— Cela ne nous prendra que quelques minutes, milord, dit Evangeline. Vous voulez bien présenter nos excuses ?
Saint-Vincent rit doucement.
— J'en ai une provision inépuisable, mon amour, assura-t-il.
Avant de lâcher sa femme, il la fit pivoter face à lui pour l'embrasser sur le front. Fugitivement, il posa la main à plat sur son ventre. Un geste discret que Lillian et Annabelle ne remarquèrent pas. En revanche, il n'échappa pas à Daisy, qui sut immédiatement ce qu'il signifiait.
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